Avatar signeurs : que peuvent-ils nous apprendre ?
Caroline Larboulette  1@  , Sylvie Gibet * @
1 : Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléatoires
Université de Bretagne Sud
Avenue du général LeclercCampus de Beaulieu 35042 RENNES CEDEX -  France
* : Auteur correspondant

Contexte. Le projet Avatar Signeurs de l' équipe EXPRESSION de l'IRISA a pour but de combiner la technologie d'un avatar signeur avec les mécanismes linguistiques des langues des signes afin de réduire le fossé de communication qui existe entre les sourds ou mal-entendants et les entendants, et ceci au moyen d'un système de traduction automatique du français vers la LSF et l'animation expressive de l'avatar (http://lsf.irisa.fr/).

Problème. Quels peuvent être le rôle et l'utilité d'un avatar signeur ? Quel type d'interaction observe-t-on en fonction du contexte : réalité virtuelle, réalité augmentée ou visualisation traditionnelle sur un écran ?

Méthode. Pour animer l'avatar, nous utilisons de la capture du mouvement afin d'obtenir des animations et des interactions plus naturelles. Les nouveaux énoncés sont construits par de la synthèse concaténative multi-canale.

Résultats. Nous proposons des pistes de réflexion.

Conséquences. Ces réflexions pourront guider le design d'applications interactives utilisant un avatar signeur pour apprendre et manipuler les concepts de la LSF mais aussi pour favoriser l'apprentissage en général transmis en LSF.

Lien avec l'énaction. L'énaction se situe dans le cadre de l'apport de connaissances linguistiques ayant pour vecteur de communication les gestes dans des situations interactives entre un humain et son environnement.

Mots clés : avatar signeur, Langue des Signes Fran ̧caise (LSF), réalité virtuelle, réalité aug- mentée, interaction, apprentissage, énaction.


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